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La Fédération Aquacole de la Réion Centre (FAReC)

Créée en 2012, la Fédération Aquacole de la Région Centre (FAReC) est une association loi de 1901 qui a pour vocation de contribuer au développement des activités aquacoles et piscicoles en Région Centre-Val de Loire.

Elle œuvre à pérenniser une pisciculture durable et responsable.

La FAReC regroupe principalement 3 syndicats de propriétaires :

- L’URCIAP (Union Régionale du Centre des Intérêts Aquatiques et Piscicole)

- Le SEVL (Syndicat des Etangs du Val de Loire)

- Et le SEPB (Syndicat des Exploitants Piscicoles de la Brenne) dont le poids en termes de production est dominant.

 

La Fédération Aquacole de la Région Centre (FAReC) organise régulièrement des tours d’étangs en Brenne, pour permettre aux pisciculteurs de tous horizons d’échanger leurs expériences sur leurs pratiques piscicoles. Elle œuvre également à une plus large diffusion des compétences et des connaissances des acteurs du monde piscicole, notamment via un guide pratique intitulé « Cahier du pisciculteur ».

C’est la FAReC, en étroite collaboration avec le SEPB, qui est à l’initiative du 1er Cap Filière qui s’est concrétisée en juillet 2019. C’est là une action majeure engagée pour la mise en valeur et la sauvegarde de la pisciculture.

Cette opération conduite par la FAReC est financée par la Région Centre et les pisciculteurs adhérents de la FAReC et du SEPB dont la très grande majorité exploite les étangs de Brenne.

Des montants importants ont été engagés sur 4 ans par la région Centre-Val de Loire au bénéfice de 3 enjeux : rétablir la production à son niveau d’il y a 10 ans, consolider la filière, faire mieux connaître cette filière et ses productions.

Les objectifs suivants ont été fixés :

  • Face à des producteurs ou négociants découragés ou isolés, assurer la cohésion de la filière et professionnaliser ses acteurs : site Web, séminaires techniques …

  • Face aux contraintes réglementaires de plus en plus pesantes ou mal comprises, accompagner les acteurs dans leurs pratiques.

  • Face au changement climatique, organiser la gestion concertée des espèces invasives, et de la ressource en eau. A titre d’exemple, la lutte contre les ragondins qui détruisent des chaussées et sont la cause de fuites d’eau est très précieuse dans les situations de sécheresse que nous connaissons désormais.

  • Face à la multiplication des pressions touchant la nature ou la production, contribuer à une meilleure connaissance des solutions expérimentées ailleurs.

  • Face à une mauvaise rentabilité économique et à des acteurs vieillissants, accompagner des jeunes à reprendre des exploitations par des soutiens tels que : des outils de savoir, des moyens techniques et des financements autorisant la prise de risque.

  • La clef d’un résultat économique juste et motivant n’est pas en Brenne la recherche de l’ultra productivité comme dans certains pays de l’Est, mais une productivité extensive raisonnable proposant un poisson d’eau douce de grande qualité alimentaire.

 

Un deuxième Cap Filière est actuellement en négociation avec la Région Centre.

Le Parc naturel régional de Brenne

Le Parc naturel régional de Brenne est né en 1989 d’une forte mobilisation des élus locaux pour lutter contre la dévitalisation de leur territoire. Il est né aussi d’une prise de conscience de la richesse, mais aussi de la fragilité de son patrimoine, et de la nécessaire sauvegarde d’une zone humide d’importance internationale (classée RAMSAR – zone humide d’importance internationale - en 1991).

51 communes regroupées en 3 communautés de communes ont signé une charte (en cours de renouvellement) et adhéré au syndicat mixte du Parc.

Cette charte a pour but, entre autres, de préserver la grande qualité du patrimoine de la Brenne qu’il soit naturel, culturel, paysagé ou bâti et de préserver l’économie locale dans cet environnement naturel exceptionnel. Le Parc est un atout essentiel pour un développement harmonieux du territoire, qu’il s’agisse de nouvelles populations ou de tourisme.

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